J'ai appris une chose en Islande : "dottir", à la fin d'un nom propre, signifie "fille de", comme "son" signifie "fils de". A ce titre, je suis souvent étonnée de lire des patronymes islandais ne se terminant ni par "son", ni par "dottir". Mais en même temps, je dois avouer que je n'ai jamais trop creusé l'affaire non plus.

Bref, je savais que ce roman était écrit par une femme, comme son nom l'indiquait, et qu'il avait connu un beau succès à sa sortie, il y a 3 rentrées littéraires je crois.

Depuis, il me tentait comme me tentent certains romans à succés venus du froid, mais le titre me rebutait complètement. Je pensais qu'il allait être question de maladie. A cause du mot "candida", peut-être? Et puis, les roses, les jardins, bon, ce ne sont pas des sujets qui me passionnent. A la limite, je veux bien offrir l'agenda Rustica à mon père à Noël, mais ça ne va pas plus loin.

En tout cas, ce livre est revenu à moi il y a quelques jours, envoyé par la providence, puisqu'il est tombé d'une étagère, dans ma bibliothèque préférée, pour atterrir à mes pieds, alors que je cherchais quelque chose de léger et de joli. Je suis très bien tombée car l'histoire de ce jeune homme de 22 ans, qui découvre la paternité suite à un coup d'un soir, en même temps qu'il perd sa mère est toute en finesse, très difficile à raconter, contenant tous les ingrédients du mélo sans en être un... J'avoue avoir eu peur, à la fin, que le roman ne se termine mal, mais même pas. Enfin, je ne vais pas tout raconter ici quand même, mais vous conseille vivement de le lire!

Rosa Candida, d'Audur Ava Olafsdottir

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